La direction de l’inspection académique a publié le 22 janvier la liste des classes qu’elle envisage de fermer à la rentrée 2013.
D’une façon générale, ce type de décision témoigne d’une vision purement comptable de l’éducation de nos enfants et nous nous opposons à toute fermeture de classe supérieure à 20 élèves en primaire et 15 élèves en maternelle.
Le regroupement d’élèves dans des classes multi-niveaux surchargées ne garantit pas les conditions d’un accueil serein et adapté et rend difficile les missions pédagogiques des enseignants.
Sur Mâcon, l’école Bréart se verrait amputée d’une classe, ce qui est proprement inacceptable et en décalage avec le formidable travail réalisé par l’équipe enseignante menée avec brio, et ce pour le plus grand épanouissement de nos enfants, par sa directrice, Mme Varlot.
Une telle décision met en péril tout notre quartier, son attractivité et son dynamisme. Elle est totalement incohérente au moment où le gouvernement souhaite que les écoles maternelles accueillent les enfants dès deux ans. En outre, comment peut-on nous expliquer que la modification des rythmes scolaires répond à l’intérêt de l’enfant et prendre, dans le même temps, des mesures aggravant leurs conditions d’apprentissage ?
Enfin, elle fragilise l’école publique car de nombreux parents, inquiets par le sort réservé à leurs enfants, seront tentés de les confier à l’école privée, amplifiant encore un système scolaire à deux vitesses où l’argent est devenu maître à bord…
Aussi, nous parents de l’école Bréart, habitantes et habitants du quartier, citoyennes et citoyens, nous nous opposons avec force et vigueur au projet de fermeture de classe à l’école Bréart et exigeons que l’inspection académique revoit sa copie intégralement.
C’est l’enfant qui doit être au cœur de l’Education nationale et non l’argent…